2010

Association des communes de Crans-Montana : fin de mandat pour notre président

Nous pouvions lire dans le Sixième dimension du 15 décembre 2010 que  la durée du mandat de président à la tête des deux chambres de l’Association des Communes de Crans-Montana est de deux années : le Comité directeur d’une part, l’Assemblée des délégués d’autre part. Ce mercredi marquait la fin de ce mandat pour David Bagnoud .

 En 2011, ce sera Francis Tapparel (Montana) qui présidera le Comité directeur, comme le veut le tournus établi dans les statuts, et Edith Germanier Briguet (Icogne) accèdera à la présidence de l’assemblée législative, nommés par acclamation. La vice-présidence de l’assemblée a été confiée à Géo Rey (Randogne), la vice-présidence du Comité directeur sera assumée par Jean-Claude Savoy (Chermignon).

Cette fin de mandat est l’occasion d’un bilan, nous vous invitons a lire ci-après celui que tire David Bagnoud au terme de cet exercice.

L’assemblée des délégués de notre association des communes réunit des compétences incroyables! Et cela est dû notamment à la présence dans ses rangs de délégués non élus, par le peuple, mais nommés par les conseils municipaux. Cette manière de faire amène à l’ACCM des forces de travail aux compétences riches et diverses, qui ne seraient pas forcément là si chacun de nous avait dû passer par les urnes. Cette composition particulière de notre législatif, voulue par la loi cantonale, n’est selon moi pas un problème, mais un atout. Certes, disent certains, en étant passé par la légitimation des urnes, l’élu a une reconnaissance, des engagements à assumer aussi. Mais le délégué qui entre dans cette assemblée suite à la nomination du conseil communal reçoit une validation qui doit être reconnue, et qui l’engage dans une mission publique.
 
Au cours de ces deux années de présidence du Comité directeur, j’ai pu constater combien les commissions travaillent, elles abattent un labeur que les conseils municipaux ne parviendraient pas à eux seuls à accomplir pour gouverner Crans-Montana et sa région.

Crans-Montana est une cité de plus de 15’000 habitants à laquelle s’ajoutent nos nombreux villages, nous ne pouvons plus tout assumer, il nous faut nous répartir les tâches entre les six présidents, je crois que nous l’avons bien fait durant cette demi législature. Durant ces deux années, le Comité directeur a travaillé en laissant à chaque ministre la responsabilité d’un dicastère, une manière de faire qui, je l’espère, sera poursuivie, car les tâches à accomplir sont nombreuses et le travail chronophage.

Je peux l’affirmer: l’entente entre nos six communes est bonne. S’il me faut mettre le doigt sur des difficultés, je les situe dans les rapports avec les partenaires institutionnels avec lesquels trop souvent les relations sont conflictuelles.

Au terme de ces deux ans de présidence, je me réjouis de voir Ycoor prêt à démarrer, le projet aqualoisirs à La Moubra enfin sur les rails, le manège terminé. L’ACCM fonctionne, ces réalisations en sont la preuve.

 

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Parking du Rhodania : ENFIN !

Les négociations menées par le président de la commune de Lens ont enfin permis de débloquer le dossier.

Le 6ème dimension du 28 octobre 2009 nous annonçait que les travaux du parking du Rhodania avaient enfin débuté :

« Cela fait 28 ans que la famille Lindner porte ce dossier qui leur tient à cœur.  Deux chalets vont sortir de terre, puis un parking public, et enfin un hôtel quatre-étoiles entièrement refait. Le tout pour un investissement de 50 millions de francs.

Lindner-maquette
Marc Lindner a tenue à souligner que les travaux sont réalisés avec les entreprises valaisannes et locales au maximum. Les plans ont été réalisés par le bureau d’architecture de Jean-Pierre Emery. L’investissement total de 50 millions de francs est financé avec l’aide d’une banque voisine de l’hôtel, le Credit Suisse.

Mais ce projet, quel est-il exactement ?

Première étape: la construction pendant les 16 prochains mois de deux chalets (24 appartements) qui plairont aux amateurs de golf dont le parcours Ballesteros est à leurs pieds. La toiture des deux bâtisses sera posée avant l’hiver 2010. Ensuite, après Pâques, démarreront les travaux du parking de 197 places, payé à 60% par la Commune de Lens. Son président David Bagnoud a été clair: il s’agira d’une exploitation publique exclusivement, Crans a vraiment besoin de ce nouveau parking, pas question de vendre les places par la suite.

Troisième étape, en 2011: la rénovation et l’agrandissement de l’hôtel. Un établissement 4-étoiles qui comptera 120 chambres (au lieu de 42 aujourd’hui), un espace congrès, des espaces de soins et beauté dont la clientèle regrette l’absence aujourd’hui. Il faut un hôtel de cette taille pour pouvoir exploiter l’établissement de façon rentable toute l’année, précise Marc Lindner. Qui tend le bras vers le paysage automnal extérieur franchement merveilleux. Et qui dit: «Je viens de téléphoner à Düsseldorf où il fait un temps détestable et pluvieux, regardez comme ici il fait un temps magnifique, il y a le golf, le calme, on doit avoir des gens qui viennent à Crans-Montana toute l’année!»

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Lens, la commune réalisant la plus forte progression !

Selon une étude effectuée par l’Université de Berne et publié dans les pages de l’hebdomadaire suisse alémanique « Weltwoche » la commune de Lens a fait un gigantesque bond en avant dans le classement des communes suisses ! Elle est passée du 674ème rang en 2009 au 309ème rang cette année des 2588 communes de Suisse analysées.

Ce classement est établi sur la base de 4 critères : le dynamisme, l’emploi, les finances et les structures sociales. De ce fait, notre commune est celle qui a fait la plus grande progression entre 2009 et 2010 ! Elle se trouve actuellement en 5ème position de ce classement en Valais, derrière Bagnes, Zermatt, Brigue-Glis et Sion.

Notre président est ravi de cette nouvelle progression mais pas très étonné. « Nous avons de très nombreux projets en cours, comme le musée des peintres valaisans dont les travaux ont commencé; nous allons refaire complètement les rue du village et nous avons également un projet d’école internationale ».

Notre commune connaît également une bonne période sur le plan financier.  » Il y a 10 ans la commune avait une dette de plus de 20 millions et aujourd’hui nous avons une fortune de 2 millions ! »

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Jumping Horse Show : mise au point

REVUE DE PRESSE
Le Jumping Horse Show n’aura pas lieu. »La faute au président de Lens selon Michel Darioly, le directeur technique de la manifestation. Pas vraiment, rétorque David Bagnoud ». Dans une longue interview, le président de Lens fait une mise au point. Et de rappeler l’important soutien financier et logistique apporté à cette manifestation par Crans-Montana: « On se dit que le comité du Jumping Horse Show n’avait vraiment aucune raison de se fâcher et de mettre les bâtons dans les roues à la commune.

 » Retour sur cette interview:
David Bagnoud, pourquoi avoir désiré réagir?
Je pensais qu’il était intéressant pour les lecteurs de connaître «les deux sons de cloches». Il m’importait donc de faire quelques mises au point. Premièrement, la décision d’envoyer une lettre refusant l’autorisation d’organiser la manifestation a été prise à l’unanimité du Conseil communal et non par le président – moi-même – et quelques conseillers. De plus, cette lettre part après que le comité du Jumping Horse Show nous a envoyé, le même jour, une demande d’autorisation d’utilisation de la place du Régent et une opposition au plan d’aménagement détaillé de cette même place. Ce qui sentait la provocation me semble-t-il.

Source: Le Nouvelliste du 2 juin 2010, page 26.

Vous ne pensez donc pas avoir réagi au quart de tour, de façon trop impulsive?
Non, c’est de manière réfléchie et concertée que nous avons pris cette décision. Nous voulions les contraindre à entrer en discussion. La convocation à cette séance de conciliation était la preuve que nous voulions trouver des solutions. D’ailleurs avec le Caprices Festival, qui avait également fait opposition, nous avons pu discuter. Nous avons entendu leurs inquiétudes et tenu compte de leurs souhaits. Nous avons notamment accepté d’enterrer une rivière – prévue pour juguler d’éventuelles crues, car la région est une zone «danger» – alors qu’au début, nous pensions la laisser à l’air libre pour ajouter une touche nature à la place du Régent. Les représentants du Jumping Horse Show, eux, ne sont pas entrés en discussion. Ils nous ont tout de suite, avec virulence, posé un ultimatum: «On vous laisse cinq jours et après, on alerte les médias.»  Ils ont confondu un plan d’aménagement détaillé d’intérêt public, avec l’éventuelle construction d’un complexe… De plus, avant que ce projet ne prenne forme, nous avions deux ou trois ans devant nous pour trouver des solutions. Pourtant, j’avoue que le fait qu’un partenaire fasse opposition au PAD nous a fâchés. Un partenaire que la commune aide depuis le début en mettant à sa disposition le terrain, des employés communaux…  sans compter le nombre de plaintes que nous avons à négocier avec les riverains. Si en plus, on tient compte du soutien apporté par l’Association des communes de Crans-Montana (ACCM) – 235000 francs l’an passé, 220000 prévus pour 2010–, de l’apport de la Fondation du Casino 35000 francs au budget, ainsi que du sable quartz – d’une valeur de 400000 francs – payé par la Fondation et mis à la disposition de l’ACCM pour le Jumping, on se dit que le comité du Jumping Horse Show n’avait vraiment aucune raison de se fâcher et de mettre les bâtons dans les roues à la commune.

La commune de Lens a pris la décision d’envoyer l’interdiction de la manifestation. N’aurait-elle pas dû, d’abord prendre l’avis de l’Association des communes de Crans-Montana?
Peut-être… Mais comme je vous l’ai dit, le même jour nous avons aussi envoyé au comité du Jumping une convocation à la séance de conciliation. A l’époque, pour moi, il était bien clair que nous allions trouver une solution. De plus, le 19 mai, lors d’une séance de l’ACCM, en présence de 45 délégués et quelques présidents, quand un conseiller communal de Montana m’a interrogé sur le sujet, j’ai alors expliqué nos raisons à l’assemblée. Je l’ai averti qu’une séance de conciliation était agendée et que le comité du Jumping comprendrait sans aucun doute que le PAD était une nécessité et qu’on trouverait, à terme, un autre lieu, plus vaste, pour accueillir le Jumping.

Le mot de la fin…
Je regrette que le comité du Jumping ait refusé d’entrer en pourparlers alors que par rapport aux autres manifestations du Haut-Plateau, il bénéficie d’un soutien logistique et financier plus important (1/4 du budget, alors que pour l’Open de Golf, l’ACCM participe à hauteur de 3% seulement!). Je suis sincèrement désolé pour les commerçants, particulièrement pour les hôteliers, les premiers touchés par cette annulation.

France Massy écrit ceci: Si tout le Haut-Plateau se désole de l’annulation du Jumping Horse Show – la compétition était  prévue du 3 au 11 juillet 2010 -, plusieurs personnes s’interrogent sur les raisons qui ont poussé Michel Darioli et son comité à baisser si vite les bras.

Il y a quelque chose qui cloche. Je n’ai jamais vu qu’on entre en conflit avec un partenaire important à deux mois de la date prévue. Ça me semble inconcevable qu’on abandonne si vite une compétition surtout si celle-ci est rentable», déclare un organisateur d’événements.

« Une rupture qui tombe à pic? »
interroge le Nouvelliste

Sous couvert d’anonymat, certains politiques laissent sous-entendre que «cela arrangeait peut-être Michel Darioli d’annuler la manifestation.» Car d’après les rumeurs, ce concours ne serait pas aussi profitable que ça. «Le bilan laisse apparaître un report de déficit de 84 000 francs pour l’an passé. Ajoutez-y 10000 francs de perte de l’édition 2008 et le désistement annoncé de certains sponsors pour 2010… On peut supposer que le comité ne soit plus vraiment stimulé à poursuivre l’aventure» suppose un délégué de l’ACCM.

Réponse du principal intéressé:
«Ces propos sont totalement erronés! Rien n’est vrai. Nous avons perdu un sponsor, c’est vrai, mais nous en avions de nouveaux en quantité. Notamment des Genevois amenés par notre président. La seule et unique raison pour laquelle le Jumping n’a pas lieu cette année est l’interdiction reçue par la commune de Lens.»

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Modification du PAZ pour le secteur Zier (Régent)

Les citoyens de Lens ont approuvé lors de l’assemblée primaire du 21 juin 2010 la modification du PAZ pour le secteur Zier (Régent) d’une part, de la validation du PAD pour le même secteur (voir Sixième Dimension de juin dernier). Ces deux objets ont été acceptés à une large majorité par l’Assemblée primaire.
Rappelons que le changement de zone (désormais 12A) a été souhaité par la Commune pour permettre la construction d’une école internationale mais le centre des congrès gardera ses fonctions.
A relever qu’un second projet avait été présenté à la commune de Lens : la construction d’un hôtel-résidence pour personnes du troisième âge, une sorte d’EMS de luxe soutenu par des investisseurs italiens. Une réalisation sans doute très intéressante sur le plan économique mais qui aurait contribué à sceller l’image d’une station de vieux riches. A suivre…

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La NATI à Lens

photo

(source galerie photo)

Le terrain de football de Lens est prêt à accueillir la Nati !

Entre 200 et 300 se sont pressées pour voir la bande à Hitzfeld fouler le gazon valaisan au premier jour de leur stage de préparation en vue du prochain Mondial sud-africain. Pour la première fois au complet, les 23 sélectionnés ont effectué une séance de 90 minutes, quelques heures après avoir été accueillis à leur camp de base de Crans-Montana.

Les Helvètes disputeront deux matchs amicaux, dont un contre les champions du monde italiens, avant de s’envoler pour l’Afrique du Sud.

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Enfin, un centre d’aqualoisirs

Dans le Nouvelliste du 5 février 2010,  David Bagnoud annonce le lancement tout proche du concours pour le projet aqualoisirs à La Moubra. A signaler encore que le jury est présidé par l’architecte cantonal Olivier Galletti. «Si tout se passe bien, prévoit David Bagnoud, les travaux débuteront en 2011». Et le président de l’ACCM de rappeler que cet investissement se montera à 30 millions de francs, plus les 5 millions qui ont servi à l’achat des terrains. «Si l’on rajoute l’aménagement du site d’Ycoor – réaménagement de la patinoire, trois pistes de curling enterrées, un parking souterrain – devisé à 15 millions, on constate que Crans-Montana investit dans les infrastructures sportives!»

«Nous mettons la priorité sur un centre de loisirs, explique encore David Bagnoud, avec une piscine sportive, plusieurs bassins ludiques (intérieurs et extérieurs), une pataugeoire, des toboggans… Une salle de fitness et de wellness avec des espaces de détente y relatifs.» Nous ne voulons plus attendre sur Aquamust. D’ailleurs, cette société semble se diriger vers des soins thérapeutiques haut de gamme alors que nous visons les loisirs. Nous espérons toutefois que leur projet verra le jour», confie le président. Qui ajoute que des modifications auront lieu sur le site de La Moubra: «Le camping sera certainement déplacé. L’emplacement des tennis, terrains de foot, parcours de ski de fond, nordic walking, piste VITA, VTT, etc., sera réaffecté. Les cartes sont maintenant entre les mains des architectes qui participeront au concours.»

Dans cette même édition, Le Nouvelliste explique le projet d’Yves Allegro avec d’autres partenaires qui souhaite relancer le tennis à Crans-Montana (et pourquoi pas y créer une académie), en utilisant la halle de La Moubra, propriété aujourd’hui de nos communes. La halle est pour le moment louée à la société Summer Camp.

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